Après la participation de Tarantino à des manifestations réclamant réforme de la police et du système judiciaire américain, le réalisateur s'est attiré les foudres des différents syndicats de forces de l'ordre de New-York à Los Angeles. Le pays a beau être secoué par les bavures policières qui font les gros titres (allant jusqu'aux émeutes à St Louis), c'est aujourd'hui Tarantino qui est stigmatisé dans les discours des différents porte-paroles des forces de l'ordre. "Films outranciers", "fantasmes pervers", appel au boycott des films de QT, j'en passe et des meilleurs. Au pays du lobby, des syndicats tout puissants et de la communication outrancière (adjectif utilisée cette fois à bon escient), tout le monde s'en donne à cœur joie. En pleine promo des Hateful Eight, Spike Lee peut dormir sur ses deux oreilles, Tarantino a sa polémique du moment.
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