mardi 17 novembre 2020

Tarantino signe pour deux livres

 


Il l'avait promis en pleine promotion de Once Upon A Time In... Hollywood, Tarantino allait faire une pause avant un dernier long métrage mais une pause active: écrire des livres et sans doute tourner une ou des séries. La première étape vient d'être franchie avec un deal signé chez Harper Collins, éditeur d'outre Atlantique. Tarantino frappera en premier avec une novélisation de Once Upon A Time In... Hollywood qui nous permettra d'en savoir plus sur les carrières de Cliff et Rick, notamment lors de leur séjour en Europe.

"Dans les années 70, les novélisations de romans sont les premiers livres pour adultes que j'ai lus", déclare Tarantino dans un communiqué. "Depuis, j'ai une énorme affection pour ce genre. En tant qu'aficionado des novélisations de films, je suis donc fier d'annoncer Once Upon a Time... in Hollywood comme ma contribution à ce sous-genre souvent marginalisé mais adoré. Je suis également excité d'explorer davantage mes personnages et leur monde dans une histoire qui, je l'espère, se complète avec son double cinématographique."

Le roman devrait sortir cet été aux Etats-unis.

Tarantino devrait également sortir un second livre intitulé Cinema Speculation, cet ouvrage non-fictionnel est décrit comme "une plongée profonde dans les films des années 70, un riche mélange d'essais, de critiques, de notes personnelles et d'interrogations, par l'un des réalisateurs les plus célèbres du cinéma et son fan le plus dévoué."

vendredi 6 novembre 2020

Samuel L.Jackson parle de la connexion privilégiée avec le casting de Hateful Eight

 

Durant près d'une heure, Samuel L. Jackson est revenu sur sa carrière lors d'une interview en visio organisée par le SCAD Savannah Film Festival. La vidéo est à voir ici en VO.

Insistant sur son amour du cinéma, il a confié revoir régulièrement ses propres films quand il "zappe à la télé et ne trouve rien d'autre à regarder". Notamment Jackie Brown (Quentin Tarantino, 1997), qu'il adore, mais aussi Pulp Fiction (même réalisateur, 1994), 187 code meurtre (Kevin Reynolds, 1997), Coach Carter (Thomas Carter, 2005) ou Peur bleue (Renny Harlin, 1999). "J'aime les films, explique-t-il. Je ne me cache pas derrière ces conneries de 'Oh mon Dieu, je ne peux pas supporter de me voir à l'écran !' Trouvez un autre boulot, dans ce cas, car c'est typiquement un business pour les gens qui aiment qu'on les regarde."

Il explique aussi avoir une relation particulière avec le casting des Huit Salopards (Kurt Russell, Jennifer Jason Leigh, Walton Goggins, Tim Roth...), avec qui il conserve une "connexion" : "On a crée un groupe où on s'envoie des messages toutes les semaines, pour se demander ce qu'on devient, ce qu'on fait et commenter la situation politique. C'est la connexion de cinéma la plus forte de ma carrière."

 Source: Première

mercredi 28 octobre 2020

Spécial Halloween: Tarantino recommande...

 


Selon lui, People Toys de Sean MacGregor et David Sheldon est LE film à voir le jour d’Halloween. Ce slasher sorti en 1974 suit l’évasion de cinq enfants sociopathes qui, alors qu’ils sont en route pour le centre psychiatrique, parviennent à s’échapper d’un fourgon qui tombe accidentellement dans un ravin enneigé. Ils se réfugient alors dans un chalet où trois couples se sont réunis pour le week-end.

Ce scénario très attrayant a été écrit par Sandra Lee Blowitz et John Durren. Quentin Tarantino a tenu à conseiller ce long-métrage pendant le PaleyFest Panel, qui se tenait du 23 au 27 octobre :

"Leif Garrett est le leader de ces enfants tueurs et il livre une performance vraiment incroyable dans le film ! C’est terrifiant et en même temps totalement pété, mais c’est ce qui rend le personnage exceptionnel. Ça m’a vraiment bluffé. J’étais là : 'wow, mais c’est incroyable !' J’en avais toujours entendu parler parce que le film se retrouvait dans les circuits de programmation de drive-in durant des années. Finalement, je l’ai regardé et j’étais là : 'wow, c’est terrifiant'".  

Pendant le même week-end, Tarantino a également fortement recommandé Deep Red de Dario Argento:

“I went to a theater on my own to see it, and that was before I knew who Dario Argento was,” Tarantino said. “I didn’t even know it was an Italian movie. I go and see it and it’s these horrendous murders and horrendous kills one after another with just complete sadism. Not only just a tremendous amount of blood but also the loudest soundtrack I’d ever heard in a movie just pounding at you. A woman scalded to death! That was like, ‘Wow this movie is really tough stuff,’ but it was thrilling. It was absolutely thrilling.”


 

 

lundi 6 juillet 2020

Ennio Morricone: Hommage


J'ai grandi en dévorant la VHS de Mon Nom est Personne, la section "Spaghetti" du vidéo-club en bas de chez moi et les rediffusions de la 5. Jeune ado, je suis devenu fan de Metallica, qui ouvre ses concerts depuis 1983 sur The Ectasy Of Gold tiré de la BO du Bon, La Brute et le Truand. Et puis Tarantino est rentré dans ma vie à la sortie d'une Nuit en Enfer. Dès Kill Bill, il utilise des morceaux de Morricone. La boucle. Tout est lié. Je n'ai donc pas perdu une icône, un artiste ou un maître dans son genre. J'ai perdu un membre de ma famille, quelqu'un qui me suit culturellement et affectivement depuis 30 ans. Je suis bouleversé. Je siffle un air de Morricone tout les jours sous la douche, à chaque fois que je me ballade, que je me pose, que je vagabonde. J'ai eu la chance, le privilège de le voir aux Arènes de Nîmes dans les premiers rangs. Le bonheur d'avoir les larmes aux yeux sur les thèmes d'Il était une fois en Amérique ou Il était une fois dans l'Ouest, mon film préféré de tous les temps. C'était dur de perdre Bowie ou Johnny Cash. A l'heure où l'on veut rebaptiser les rues et déboulonner les statues, j'en érige une dans mon coeur à Ennio. Pour m'écrire dorénavant, adressez vos courriers au  Boulevard Ennio Morricone. Ciao.






Ennio Morricone 10/11/28-06/07/20


mardi 26 mai 2020

Première: "Comment je suis devenu critique de cinéma"


Il lui reste encore un film à faire mais, pour Quentin Tarantino, le cinéma est déjà de l’histoire ancienne. "J’ai le sentiment que ma carrière de cinéaste est derrière moi (…) je ne suis plus réalisateur à proprement parler", explique l’auteur de Pulp Fiction et Kill Bill dans une interview fleuve et exclusive, à lire dans le numéro 508 de Première, en kiosques le 27 mai. Exilé à Tel-Aviv avec son épouse Daniella Pick, père de famille depuis peu, QT mène désormais une vie d’"homme de lettres", travaillant sur un roman, une pièce de théâtre, un livre sur le cinéma et des critiques de films, qu’il publie à un rythme frénétique sur le site du New Beverly, son cinéma de Los Angeles. Kung-fu, blaxploitation, westerns oubliés, longs textes sur L’Evadé d’Alcatraz ou Délivrance… QT a peut-être changé de vie mais ne s’est pas assagi : ses articles explosifs et passionnants sont infusés de son érudition démentielle et de son enthousiasme légendaire.

Traditionnellement, ce sont les critiques de cinéma qui deviennent réalisateurs. Tarantino, lui, fait donc le chemin inverse. Il y a bien sûr une réelle logique derrière tout ça : son dernier film, Once upon a time… in Hollywood, était véritablement l’œuvre d’un historien et théoricien du septième art, infusée d’observations très pointues sur les mutations du star-system et de l’industrie hollywoodienne au cours des sixties. Quelle importance a eu la critique de cinéma sur son esthétique de cinéaste ? C’est le fil rouge de cet entretien épique avec QT, qui y revient notamment sur sa passion pour la critique Pauline Kael. Au passage, il confirme qu’il compte bel et bien mettre en scène cinq épisodes de Bounty Law (la série fictive dans laquelle joue Leonardo DiCaprio dans OUATIH). Quentin Tarantino n’est plus réalisateur, c’est un écrivain. Mais un écrivain qui a donc encore un film et une série à réaliser.

lundi 25 mai 2020

Pulp Fiction, ou le postmodernisme de Tarantino


Le Festival de Cannes n'aura pas lieu, Maze.fr revient sur la palme qui a placé Tarantino sur la carte:

Tarantino sur Arte


Le doc QT8 sera diffusé sur Arte le 7 juin prochain, en double-programme après la diffusion des Hateful Eight : https://www.arte.tv/...ino-en-8-films/ (et sera dispo sur arte.tv à partir du 5).

mercredi 20 mai 2020

Ecran Large: dossier Une Nuit En Enfer


Porté par deux cinéastes très appréciés (Robert Rodriguez et Quentin Tarantino) et servi par un casting aujourd'hui super luxueux (George Clooney, Salma Hayek, Harvey Keitel), Une nuit en enfer n'est néanmoins pas connu pour les stars qui s'y rencontrent. Le film s'articule en effet autour d'un retournement de situation pour le moins sanglant ayant su convaincre des générations de spectateurs vampirophiles. Et pourtant, c'était pas gagné.

En 2020, cette grosse série B trimballe mine de rien, derrière elle, un sacré héritage, assumé ou non. Alors que la vague des suceurs de sang romantiques et bioluminescents s'est éteinte, il est bon de replonger dans une vision du mythe décomplexée, n'hésitant pas à faire des dents longues un prétexte pour opérer un des mélanges de genres les plus barrés des années 1990, et au-delà.

Sortez vos crucifix : on revient sur le twist du Titty Twister.


Pulp Fiction 2


lundi 11 mai 2020

Tarantino on Milius 1982


Tarantino a partagé via le site du New Beverly une série d'entretien accordée en 1982 par John Milius, à lire ICI

samedi 4 avril 2020

1979 according to QT



De Rocky II à La Cage Aux Folles, Tarantino vous guide à travers l'année 1979avec les films marquants qu'il faut voir et revoir en cette période de confinement. Restez chez vous.

vendredi 3 avril 2020

Tarantino's Reviews


Tarantino publie régulièrement des critiques de films via la page web du New Beverly, le cinéma indépendant dont il est le propriétaire à Los Angeles. Le lien est disponible plus haut et il a été ajouté dans les liens sur la page principale. Plein de pépites à découvrir et les mises à jour sont régulières.

OUATIH: vers une novelisation?


Quentin Tarantino envisage-t-il déjà sa reconversion ? Après avoir créé la surprise en publiant de longues critiques de films sur le site de son cinéma de Los Angeles et avoir confié dans une interview que son nouveau statut de père de famille l’incitait à délaisser la caméra au profit de la littérature, le réalisateur de Pulp Fiction arrive avec un nouveau projet littéraire aussi surprenant qu’excitant. Invité du Pure Cinema Podcast, le cinéaste, qui devrait mettre fin à sa carrière après son dixième film, a déclaré qu’il aimerait bien adapter en roman son neuvième long métrage et dernier immense succès au cinéma, Once Upon a Time… in Hollywood. "L’idée ne m’est venue que récemment. Mais maintenant j’y pense beaucoup, affirme-t-il. Il se pourrait que j’adapte Once Upon a Time in Hollywood sous forme de roman." L’occasion, si le projet se concrétise, de découvrir une version inédite, probablement plus détaillée encore, du film nommé huit fois aux Oscars. En tout cas, on brûle déjà d’envie de retrouver le duo Rick Dalton et Cliff Booth couché sur papier.

Comme le rappelle le média Indiewire, les aspirations littéraires de Quentin Tarantino ne datent pas d’hier. Dans un entretien réalisé en septembre dernier, le cinéaste confiait commencer l’écriture de son premier livre. Un drame de guerre avec le cinéma d’après guerre en toile de fond. "J’ai ce personnage en tête qui a fait la Seconde Guerre mondiale, qui a vu de nombreuses effusions de sang. Ça se passe après la guerre, dans les années 1950. Et il n’a plus aucune réaction lorsqu’il regarde des films. Il les trouve puérils après tout ce qu’il a traversé. Pour lui, les productions hollywoodiennes sont de simples films. Et alors, d’un coup, il entend parler de ces films étrangers réalisés par Kurosawa et Fellini. Il se dit alors ‘Bon, ils ont peut-être quelque chose en plus que ces films d’Hollywood qui sonnent faux’." Pour l’heure, impossible de savoir si le projet en question est toujours d’actualité maintenant que le réalisateur souhaite se lancer dans une adaptation littéraire de son dernier long métrage.

Source: Première

Disney veut Tarantino-Rodriguez pour le reboot de Predator





L'ogre Disney, après avoir avalé Marvel et Lucasfilm, vient de racheter la Fox et donc tout son catalogue de franchise (Alien, Predator, X-Men...). Et c'est donc parti pour les rumeurs: selon le site Us wegotthiscovered.com , Rodriguez serait dans les tuyaux pour réaliser un reboot de la saga Predator, mis à mal par pas mal de suite et quelques tentatives vaines d'univers étendus (notamment des crossovers avec Alien). Disney verrait d'un bon oeil ce projet et voudrait lui donner plus d'éclats avec Tarantino qui pourrait réaliser un vieux rêve, celui de faire un vrai film à la Expendables comme il souhaitait faire au début de l'écriture d'Inglourious Basterds avant que son script ne parte dans d'autres directions. Les 80's n'étant pas la décennie préférée de QT, on peut douter de son investissement mais maintenant qu'il réside en Israël, peut-être que l'amour des films Cannon l'attirera vers une collaboration qui peut être fun.

mardi 3 mars 2020

Sometimes a Great Notion by Paul Newman (Review by QT)


Le site du New Beverly, cinéma de L.A détenu par Tarantino, poste régulièrement des critiques de films rédigées directement par QT himself. Cette fois-ci, c'est Sometimes a Great Notion de Paul Newman, sorti en 1971, qui a les honneurs. Le film est sorti en France sous le titre Le clan des irréductibles et il s'agit de l'adaptation du roman Et quelque fois j'ai une grande idée de Ken Kesey, auteur de Vol au dessus d'un nid de coucou.

"One of my favorite Pauline Kael quotes was about the lame Paul Newman service comedy “The Secret War of Harry Frigg” (not to be confused with the lame Charlton Heston service comedy The Private War of Major Benson or Frank Tashlin’s sad swan song The Private Navy of Sgt. O’Farrell). Where Kale asked with witty incredulity about Newman’s directorial aspirations, “How can somebody who wants to direct, work with Jack Smight twice?” (Smight was admittedly a hack, but also admittedly I do enjoy a few films, Traveling Executioner, Fast Break, and his TV movie The Longest Night which I shamelessly ripped off for both Kill Bill Vol 2 & my CSI episode which was ironically edited by his son Alec Smight). But to direct is what Newman wanted. And interestingly enough it wasn’t movies starring him he wanted to make. He wanted to deal with harsh emotional material (mostly theatrical adaptations) that he never sought to appear in. In a way he was like a theatrical material oriented John Cassavetes, crafting intense emotional experiences that struck most audiences as cruel endurance tests more then entertainment (especially The Effect of Gamma Rays on Man-In-The-Moon Marigolds, which powerful as it is, plays like emotional child torture porn). As well as, like Cassavetes, crafting bravura performances for his wife Joanne Woodward (considered at the time one of America’s finest actresses). And speaking of at the time, Newman after 1969’s Butch Cassidy and The Sundance Kid was at the height of his second wave of movie star popularity. He had been voted in 1969 & 1970 the number one box office star in America. But as opposed to his two Woodward led passion projects (Rachel, Rachel & Gamma Rays) the movie adaptation of Ken Kesey’s Sometimes A Great Notion was a starring vehicle that became a directorial job after he fired the original director Richard (Fuzz) Colla (that’s how Brando ended up directing One-Eyed Jacks, by firing Kubrick. Sidney Poitier fired Joseph Sargent from Buck and the Preacher then took his place. And Clint Eastwood fired Philip Kaufman from The Outlaw Josey Wales and assumed the helm. Now the DGA won’t let stars or producers do that anymore). Sometimes a Great Notion is a good somewhat compromised movie, that is justly famous for one of the greatest scenes in early seventies cinema. Most of the fervent admirers of Kesey’s novel find, except for that scene, the movie a rather lackadaisical adaptation of their favorite book. But most of us who only know the material from Newman’s movie, that scene alone is enough to make it a classic of its era."

samedi 22 février 2020

It's a boy!


https://www.jpost.com/Israel-News/Culture/Tarantino-reveals-newest-project-A-Half-Israeli-son-618394

Edit: après avoir attendu les huit jours du rite judaïque, le prénom a été dévoilé. Le bonhomme s'appelle donc Léo Tarantino, non pas pour DiCaprio ou un vague et énième clin d’œil à Leone mais parce que le grand-père maternel de Daniela Pick s'appelle Ari, et que Ari veut dire lion en hébreu.

lundi 17 février 2020

Tarantino, un Américain à Tel-Aviv


Des tours crème aux penthouses permettant d’admirer la Méditerranée, des villas avec piscines bordées de luxuriants palmiers, des pelouses qu’on croirait disciplinées à la pince à épiler et même un country club : Ramat Aviv Gimel, c’est un peu le Beverly Hills israélien.

Niché au nord de Tel-Aviv, loin du balagan (le «chaos» hébreu) de la grouillante «ville blanche», le quartier huppé a même été, à l’instar de l’enclave hollywoodienne, le décor d’un soap opera populaire éponyme dans les années 90, fixant le cliché d’un Eden superficiel et friqué. Ce paradis des agents immobiliers a fait son retour dans l’actualité israélienne ces dernières semaines, grâce au déménagement d’une authentique star hollywoodienne : nul autre que Quentin Tarantino. Lequel a décidé, à en croire ses déclarations à la presse locale, de s’y installer de façon permanente.

lundi 10 février 2020

Meet the 2020 DGA Nominees for Theatrical Feature Film


Oscars 2020: 2 statuettes pour OUATIH


Parasite a récolté quatre statuettes dont celles concernant QT: meilleur film, réalisateur et scénario. C'est la grande sensation d'une soirée qui a vu les acteurs favoris remporter leur catégorie respective. Après BAFTA, Golden Globes et autres, Brad Pitt a donc remporté l'Oscar du meilleur second rôle, succédant à Christoph Waltz dans une catégorie qu'un film de Tarantino a déjà remporté trois fois. OUATIH a tout de même gagné un Oscar technique pour ses décors, saluant la prouesse de récréer des rues entières à la sauce 69.



lundi 3 février 2020

BAFTA: He did it again!


Le triomphe se poursuit pour Brad Pitt qui a reçu le seul et unique BAFTA de la soirée dernière pour OUATIH avec encore une fois un discours emblématique malgré l'absence de l'acteur, le discours ayant été lu par Margot Robbie:

“Salut la Grande-Bretagne, j’ai entendu dire que tu étais célibataire maintenant, bienvenue au club. Bonne chance pour l’accord du divorce.

samedi 1 février 2020

Tarantino reçoit un Kodak Award


Tarantino was among the honorees at the 2020 Kodak Film Awards, in his case getting a Lifetime Achievement prize, along with life partners Baumbach and Gerwig receiving the Auteur Awards, and many others that were handed out Wednesday night at the ASC Clubhouse in Hollywood. QT is known as a fierce proponent of film, not just shooting with it but also showing it at his self-owned New Beverly Cinema, where he threw out the digital projector when he bought the theater and only projects movies on film. Christopher Nolan, another very vocal advocate of film presented the award to Tarantino, who praised the other awards winners there by pointing out how he has helped them just by example. Because he got Sony to strike several 35MM (and 70MM) prints of Once Upon a Time in Hollywood, Gerwig was able to cite that to Sony to get the same filmic treatment for Little Women. He also said the New Beverly has played film prints of numerous Baumbach movies including recently Marriage Story in a specially struck film print from Netflix. Baumbach showed up for two nights of Q&As with it.

He also applauded Tim League (getting Theatre of the Year for Alamo Drafthouse, just as New Beverly got last year) for inspiring him to start his own theater, which depends on a few collectors around the world, Tarantino’s own collection and the kindness of studio archive departments that still have maybe one film print to loan out on their titles. “If it is showing at the New Beverly, you know it is on film,” he said. Tarantino even went further in an explanation that absolutely mirrors the current ad line for Hollywood’s Oscar campaign that simply says, “Because You Love Movies.”
If you needed any proof that QT is the embodiment of that, and always has been, the rest of his speech confirmed it. “Because the thing about it is I need to like f*cked -up prints,” he said. “If you want everything to look like it was struck straight from the negative and everything is perfect, this isn’t it, all right? If I am showing my 35MM print of Junior Bonner that was struck in 1971, it is a little faded and has just lost a little bit of color, but I love that f*cking print. … If it could talk what could it tell me? How many theaters did it play in? How many audiences did it entertain? How many people have laughed at that movie? How many people have cried at that movie? From that one print, how many different theaters — from the El Paso Drive-in to the Tennessee in Knoxville — how many times did it play? I have shown the f*cking thing at least six times with six different audiences who have laughed and cried with that print. That means something. That’s something. That’s something.” Because we love movies indeed, QT.

Nouveau contrat entre Kodak et Hollywood pour sauver la pellicule

mercredi 29 janvier 2020

Césars 2020


L'académie des Césars n'a pas oublié Tarantino puisque Once Upon A Time... In Hollywood est nommé dans la catégorie du meilleur film étranger de l'année aux côtés de Joker et Parasite entre autres. J'accuse, Les Misérables et Le portrait de la jeune fille en feu font figure de favoris avec une douzaine de nominations chacun.

jeudi 23 janvier 2020

Lawrence Fishburne devait jouer Jules dans Pulp Fiction


Beaucoup de grands acteurs sont passés à côté de Pulp Fiction (Daniel Day-Lewis notamment) mais Quentin Tarantino en dit plus sur le cas Laurence Fishburne. Il explique ainsi que son premier choix pour jouer Jules n'était pas Samuel L. Jackson mais Laurence Fishburne, le futur Morpheus de Matrix, qui était alors en pleine ascension grâce aux succès successifs de King of New York et Boyz n the Hood.
QT a d'ailleurs proposé officiellement au comédien d'incarner le tueur à gages, mais celui-ci a refusé : "Il m'a dit : 'Je veux le faire, ok ? Mais je paye mes agents, donc je dois bien les écouter...'" Ceux-ci avaient conseillé à Fishburne de courtiser plutôt le rôle de Zeus dans Die Hard 3 aux côtés de Bruce Willis, pour lequel il pouvait réclamer un salaire plus conséquent. Sauf que la somme demandée était trop élevée pour le producteur Andy Vajna, qui, en pleine préparation de cette suite, a vu Pulp Fiction en avant-première lors du festival de Cannes... et a décidé de proposer le rôle de Zeus à Samuel L. Jackson. Une double victoire pour ce dernier puisque les deux films ont connu un grand succès ! Fishburne a quant à lui engagé une procédure contre la boîte de production de Vajna, Cinergi, considérant que celui-ci avait brisé un accord verbal à propos de ce film.

Source: Première

Tarantino: "La mise en scène, c'est pour les jeunes"


"Je sens qu’il est temps d’entrer dans le troisième acte de ma vie et de me plonger davantage dans la littérature, explique-t-il, dans une vidéo pour ABC. Ce sera mieux en étant un nouveau père, un nouveau mari. Je ne veux pas avoir à emmener ma famille sur un tournage, en Allemagne ou au Sri Lanka ou peu importe où se déroulera l’histoire. J’aimerais être plus à la maison et devenir un homme de lettres. Je sens que la réalisation, c’est pour les jeunes, que le cinéma est en train de changer, mais que moi, je suis plutôt de la vieille école."

Variety: Quentin Tarantino Celebrates Art of Screenwriting at Final Draft Awards


Quentin Tarantino celebrated the art of screenwriting during his induction into the Final Draft Hall of Fame Tuesday night at the Paramount Theatre in Hollywood.
The clearly delighted Tarantino, who scored Oscar nominations for writing, directing and producing “Once Upon a Time in Hollywood,” revealed filmmaker Walter Hill was his inspiration to become a screenwriter.
“Walter was one of my biggest heroes growing up,” he said. “I had only read two scripts and they were so effing dry. But when I read ‘Hard Times,’ it wasn’t just description. It wasn’t just a blue print for how to do the movie. I was supposed to make the movie in my mind. When the script was over and I put it down, I saw the movie.”
Tarantino went on to explain that he spent the next decade working on unfinished scripts, such as a knock-off of “Smokey and the Bandit” called “Captain Peachfuzz and the Anchovy Bandits” about a gang robbing pizza parlors.

Big Three in L.A Times


"I swear to God, I had to hide a tear,” Brad Pitt says, looking over at Quentin Tarantino and Leonardo DiCaprio, remembering the first time Tarantino played him the José Feliciano cover of “California Dreamin’” on the set of “Once Upon a Time ... in Hollywood.” “Look,” Pitt continues. “I’m not ashamed to say it. I got a little misty.”
We’ve settled onto a couple of sofas inside a bungalow at the Chateau Marmont because ... where else would we meet to talk about Tarantino’s wistful elegy to a bygone Hollywood? As the song declares, it’s a winter’s day, though the (palm tree) leaves are green, not brown, and the sun setting just beyond the swimming pool is making the sky periwinkle blue, not a dismal gray.
But otherwise, yeah, we’re California dreamin’, sitting back, talking about a movie that earned 10 Oscar nominations — three for Tarantino as a director, writer and producer, and acting nods for DiCaprio and Pitt — and also considering the good fortune that has graced their lives over the last few decades.
“You know, when I first moved out here, it was the summer of ’86 and I didn’t know [expletive]-all about Los Angeles, other than what I’d seen on ‘The Beverly Hillbillies’ and ‘Dragnet,’” Pitt says. “I landed in Burbank at a house I could crash at for a month or so. It was just me and a maid from Thailand who couldn’t speak English. Man, I was just so up for the adventure, and so excited when I’d drive by a studio where they make movies. It meant the world to me.”

lundi 20 janvier 2020

Popcorn with Peter Travers


Brad Pitt couronné aux SAG Awards


Brad Pitt raffle tous les prix du meilleur second rôle pendant cette saison de remise et il se bonifie à chaque discours. Les vannes ont fusé et l'autodérision était de mise. “Bon, je peux ajouter ça à mon profil Tinder”, a-t-il lancé en montant sur la cène du Shrine Auditorium à Los Angeles. Il a ensuite remercié ses collègues :“Leo, Margot Robbie, les pieds de Margot Robbie, les pieds de Margaret Qualley, les pieds de Dakota Fanning... Non, mais sérieusement, Quentin a demandé à plus de femmes d’enlever leurs chaussures que les agents de sécurité dans les aéroports”.
“Soyons honnêtes, c’était un rôle difficile. Un mec qui est drogué ou ivre, qui se balade torse nu, et qui ne s’entend pas avec sa femme... Ça a vraiment demandé de faire un grand écart...”, a-t-il ironisé devant le public hilare et son ex-femme Jennifer Aniston qui a applaudi son autodérision.

vendredi 17 janvier 2020

Bounty Law: la série verra-t-elle le jour?


“As far as the ‘Bounty Law’ shows, I want to do that, but it will take me a year and a half, I ended up writing five half-hour episodes. So I’ll do them, and I will direct all of them. It got an introduction from ‘Once Upon a Time in Hollywood,’ but I don’t really consider it part of that movie even though it is,” he said. “This is not about Rick Dalton playing Jake Cahill. It’s about Jake Cahill. Where all this came from was, I ended up watching a bunch of ‘Wanted, Dead or Alive‘, and ‘The Rifleman,’ and ‘Tales of Wells Fargo,’ these half-hour shows to get in the mindset of ‘Bounty Law,’ the kind of show Rick was on. I’d liked them before, but I got really into them. The concept of telling a dramatic story in half an hour. You watch and think, wow, there’s a helluva lot of storytelling going on in 22 minutes. I thought, I wonder if I can do that?"

Vu la hype de OUATIH en ce moment et la réelle possibilité de décrocher l'Oscar du meilleur film, il va sans dire que les grands networks américains comme HBO ou Netflix seraient prêts à signer un chèque en blanc pour pareil projet.

The Late Late Show With James Corden: Reservoir Dogs Bonus Scene



mardi 14 janvier 2020

Entretien: la réaction de QT à ses dix nominations


EXCLUSIVE: Landing 10 Oscar nominations spanning nearly every major category including Best Picture, Best Director and nods for his leads Leonardo DiCaprio and Brad Pitt marks the latest development in a long odyssey that Quentin Tarantino has gone through with Once Upon A Time…In Hollywood. This was a movie that needed a new studio when The Weinstein Company imploded, and found one in Sony. A movie that took a calculated risk with a Cannes premiere well before release that required Tarantino to ask media and audiences to not reveal plot spoilers — they actually listened. Here, Tarantino discusses what the nominations mean to him on a film where nearly everything seemed to go right, and even the challenge of defying Chinese censors that wanted him to excise a fictional scene involving Bruce Lee. He also describes what it means to be part of a 2019 bumper crop of audacious auteur-driven original films also celebrated with Oscar nominations today, films so good he believes they staved off the wisdom that studios are better off making mega-budget sequels and remakes. Tarantino also here confirms suspicions he won’t direct that Star Trek film he put in motion., He does, however, intend to direct all five of the episodes he wrote of Bounty Law, the fictitious ’60s Western series he created as the star vehicle for DiCaprio’s Rick Dalton character.

lundi 13 janvier 2020

Oscars 2020: les nominations

 Et 10 nominations pour Tarantino et son Once Upon A Time... In Hollywood!!!

Best Picture
Ford v Ferrari
The Irishman
Jojo Rabbit
Joker
Little Women
Marriage Story
1917
Once Upon a Time… in Hollywood
Parasite


Best Director
Martin Scorsese, The Irishman
Todd Phillips, Joker
Sam Mendes, 1917
Quentin Tarantino, Once Upon a Time… in Hollywood
Bong Joon Ho, Parasite

Best Actor
Antonio Banderas, Pain and Glory
Leonardo DiCaprio, Once Upon a Time… in Hollywood
Adam Driver, Marriage Story
Joaquin Phoenix, Joker
Jonathan Pryce, The Two Popes

Best Actress
Cynthia Erivo, Harriet
Scarlett Johansson, Marriage Story
Saoirse Ronan, Little Women
Charlize Theron, Bombshell
Renée Zellweger, Judy

Supporting Actor
Tom Hanks, A Beautiful Day in the Neighborhood
Anthony Hopkins, The Two Popes
Al Pacino, The Irishman
Joe Pesci, The Irishman
Brad Pitt, Once Upon a Time… in Hollywood

Supporting Actress
Kathy Bates, Richard Jewell
Laura Dern, Marriage Story
Scarlett Johansson, Jojo Rabbit
Florence Pugh, Little Women
Margot Robbie, Bombshell

Adapted Screenplay
The Irishman
Jojo Rabbit
Joker
Little Women
The Two Popes

Best Original Screenplay
Knives Out
Marriage Story
1917
Once Upon a Time… in Hollywood
Parasite

Animated Feature
How to Train Your Dragon: The Hidden World
I Lost My Body
Klaus
Missing Link
Toy Story 4

International Feature Film
Corpus Christi
Honeylan
Les Miserables
Pain and Glory
Parasite

Best Documentary
American Factory
The Cave
The Edge of Democracy
For Sama
Honeyland

Best Cinematography
The Irishman
Joker
The Lighthouse
1917
Once Upon a Time… in Hollywood

Best Costume Design
The Irishman
Jojo Rabbit
Joker
Little Women
Once Upon a Time… in Hollywood

Film Editing
Ford v Ferrari
The Irishman
Jojo Rabbit
Joker
Parasite

Makeup and Hairstyling
Bombshell
Joker
Judy
Maleficent: Mistress of Evil
1917

Original Score
Joker
Little Women
Marriage Story
1917
Star Wars: The Rise of Skywalker

Original Song
“I Can’t Let You Throw Yourself Away” – Toy Story 4
“(I’m Gonna) Love Me Again” – Rocketman
“I’m Standing with You” – Breakthrough
“Into the Unknown” – Frozen II
“Stand Up” – Harriet

Production Design
The Irishman
Jojo Rabbit
1917
Once Upon a Time… in Hollywood
Parasite

Sound Editing
Ford v Ferrari
Joker
1917
Once Upon a Time… in Hollywood
Star Wars: The Rise of Skywalker

Sound Mixing
Ad Astra
Ford v Ferrari
Joker
1917
Once Upon a Time… in Hollywood

Visual Effects
Avengers: Endgame
The Irishman
The Lion King
1917
Star Wars: The Rise of Skywalker

Documentary (Short Subject)
In the Absence
Learning to Skateboard in a Warzone (If You’re a Girl)
Life Overtakes Me
St. Louis Superman
Walk Run Cha-Cha

Short Film (Animated)
Dcera (Daughter)
Hair Love
Kitbull
Memorable
Sister

Short Film (Live Action)
Brotherhood
Nefta Football Club
The Neighbors’ Window
Saria
A Sister

Critic's Choice Awards: OUATIH plébiscité


La moisson dorée se poursuit pour Once Upon A Time... In Hollywood puisque Tarantino et son équipe rafflent quatre prix la nuit dernière au Critic's Choice Awards, équivalent américain des Golden Globes (presse étrangère) dont le prix du meilleur film. Brad Pitt remporte une nouvelle fois le prix du meilleur second rôle et Tarantino celui du meilleur script. Ils sont favoris des pronostiques pour les Oscars, dont les nominations seront dévoilées dans l'après-midi. OUATIH pourrait recevoir entre dix et douze nominations selon les projections les plus optimistes.

vendredi 10 janvier 2020

National Board Of Review 2020


Les Oscars n'auront pas lieu avant le 10 février, mais le coup d'envoi de la saison des récompenses a bien été donné en ce début d'année 2020. Quelques jours après les Golden Globes, c'était au tour du National Board of Review (NBR), organisme fondé en 1909 à New York qui récompense les meilleurs films de l'année écoulée, d'organiser sa grande soirée. Mercredi 8 janvier, rendez-vous était donné à de nombreuses personnalités du septième art au Cipriani, à New York, pour assister au sacre de Brad Pitt, Renée Zellweger ou encore Quentin Tarantino.

Le premier est apparu avec un grand sourire sur scène. Brad Pitt a reçu le prix du meilleur acteur dans un second rôle pour sa performance dans «Once Upon A Time... In Hollywood», un trophée qui lui a été remis par son ami Bradley Cooper. De son côté, Renée Zellweger a été honorée pour sa prestation dans «Judy» (meilleure actrice), biopic retraçant la fin de vie de Judy Garland qui sortira en février sur les écrans français. Enfin, Quentin Tarantino a reçu le prix du meilleur réalisateur pour «Once Upon A Time... In Hollywood».

Martin Scorsese et Robert de Niro étaient aussi présents pour récupérer le prix du meilleur film pour «The Irishman», tandis qu'Adam Sandler a raflé le prix du meilleur acteur pour son travail dans «Uncut Gems». Kathy Bates a pour sa part été sacrée meilleure actrice dans un second rôle pour son rôle dans «Richard Jewell».


mardi 7 janvier 2020

BAFTA 2020

  Tarantino, primé en 2013 pour le script de Django Unchained

Deux jours après la cérémonie des Golden Globes, la liste complète des nommé.es pour les BAFTA Film Awards a été dévoilée par les acteurs Asa Butterfield ("Sex Education") et Ella Balinska ("Charlie's Angels"), ce mardi 7 janvier à Londres. "Joker" part favori avec onze citations, devant "Once Upon a Time... In Hollywood" de Tarantino et "The Irishman" de Scorsese qui cumule chacun dix nominations.

lundi 6 janvier 2020

3 Golden Globes pour OUATIH


Tarantino et OUATIH sortent grand vainqueur de la cérémonie des Golden Globes après avoir remportés trois prix: meilleur script, meilleur film (comédie) et meilleur second rôle (Brad Pitt). 




samedi 4 janvier 2020

AFI Awards


Quentin Tarantino, Brad Pitt , Margaret Qualley and Leonardo DiCaprio attend the 20th Annual AFI AWARDS luncheon at Four Seasons Hotel Los Angeles at Beverly Hills on January 03, 2020 in Los Angeles, California.