lundi 6 juillet 2020

Ennio Morricone: Hommage


J'ai grandi en dévorant la VHS de Mon Nom est Personne, la section "Spaghetti" du vidéo-club en bas de chez moi et les rediffusions de la 5. Jeune ado, je suis devenu fan de Metallica, qui ouvre ses concerts depuis 1983 sur The Ectasy Of Gold tiré de la BO du Bon, La Brute et le Truand. Et puis Tarantino est rentré dans ma vie à la sortie d'une Nuit en Enfer. Dès Kill Bill, il utilise des morceaux de Morricone. La boucle. Tout est lié. Je n'ai donc pas perdu une icône, un artiste ou un maître dans son genre. J'ai perdu un membre de ma famille, quelqu'un qui me suit culturellement et affectivement depuis 30 ans. Je suis bouleversé. Je siffle un air de Morricone tout les jours sous la douche, à chaque fois que je me ballade, que je me pose, que je vagabonde. J'ai eu la chance, le privilège de le voir aux Arènes de Nîmes dans les premiers rangs. Le bonheur d'avoir les larmes aux yeux sur les thèmes d'Il était une fois en Amérique ou Il était une fois dans l'Ouest, mon film préféré de tous les temps. C'était dur de perdre Bowie ou Johnny Cash. A l'heure où l'on veut rebaptiser les rues et déboulonner les statues, j'en érige une dans mon coeur à Ennio. Pour m'écrire dorénavant, adressez vos courriers au  Boulevard Ennio Morricone. Ciao.






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